#2 – Coaching Antonin : Comment valoriser mes services pour mieux vendre ?

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Transcription de l’épisode

TEASER DE L’ÉPISODE

En réalité, notre travail consiste à sortir de notre propre chemin. Parce que si, en tant qu’entrepreneurs, nous nous concentrons sur nos défauts et sur ce que nous ne savons pas faire, alors nous alimentons cet espace négatif. À l’inverse, si nous revenons à la question : « Que suis-je capable de faire ? Qu’est-ce que j’apporte ? » et que nous confirmons que cela répond à un besoin, nous pouvons nous concentrer sur la mise en avant de ces atouts. Il y a des gens qui, à cet instant même, en ont besoin.

Mentionné dans l’épisode :

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– Si tu as aimé cet épisode, tu voudras écouter la session de coaching d’Amy. Elle sera publiée en février 2025. Abonne-toi ou rejoins ma newsletter pour être sûr(e) de ne pas manquer l’épisode.

RÉSUMÉ DE L’ÉPISODE

Cet épisode s’adresse à toi si tu es entrepreneur et que tu peines à évaluer la valeur de tes services, de ton offre, et de ton travail. Parler de valeur signifie aussi inévitablement parler d’argent – des sujets étroitement liés. Tu pourrais te demander ce que tu peux réellement vendre à tes clients, notamment si toi-même ne perçois pas la valeur de ton offre et si tes potentiels clients ne la perçoivent pas. Ces questions sont fondamentales, car si tu n’es pas conscient de la valeur de ce que tu proposes, comment pourrais-tu le vendre ? Et comment aider les autres à comprendre pourquoi ils ont besoin de tes services ?
Que tu sois au début de ton parcours entrepreneurial ou plus avancé, ce sujet revient sans cesse. Clarifier la valeur de ton offre a un impact direct sur tes revenus. Si tu manques de clarté, il est difficile de transmettre cette valeur et de conclure des ventes.
Au début de ton activité, surtout si c’est ta première expérience entrepreneuriale, c’est l’un des défis les plus complexes et cruciaux à relever.
Même plus tard, évaluer la valeur de tes nouveaux produits, services ou idées reste un défi permanent. C’est un processus continu pour les entrepreneurs : déterminer ce que vaut ta nouvelle création et comment le communiquer de manière authentique et percutante.
Un principe clé que je souligne est de veiller à ce que ton processus de vente soient en accord avec ton ressenti corporel. Si un conflit ou un malaise interne surgit parce qu’on t’a dit que « c’est comme ça qu’il faut faire pour réussir », cela ne fonctionnera probablement pas pour toi.
J’ai enregistré un autre épisode avec Amy sur l’alignement dans ton entreprise, qui a été très révélateur pour elle et reflète aussi mon parcours.
Mais l’épisode d’aujourd’hui porte sur la valeur, le prix, l’argent et la concurrence. À la toute fin, je partagerai également une perspective pour ceux qui se sentent bloqués face à la concurrence avec d’autres personnes offrant des services similaires. Si tu te dis : « Ils sont meilleurs que moi, alors pourquoi essayer ? », reste jusqu’à la fin. J’espère que cet épisode te sera éclairant.

TRANSCRIPTION : SÉANCE DE COACHING D’ANTONIN

Gloria :
Antonin, j’aimerais savoir ce qui t’amène à cette séance de coaching.

Antonin :
Oui, ce qui m’amène ici, c’est que j’ai du mal dans les situations où je dois me vendre – que ce soit en contexte de concurrence, en postulant pour des emplois ou en proposant mes services en tant qu’entrepreneur. Quand je sais qu’il y a d’autres personnes qui postulent ou proposent quelque chose de similaire, j’ai du mal à mettre en avant ma valeur ou à me différencier. Je ressens aussi un conflit intérieur à l’idée de prendre la place de quelqu’un d’autre. Même quand je veux partager la valeur de ce que j’offre, je ressens une tension à me mettre en avant.

Gloria :
Comment te sens-tu lorsque tu imagines être dans une telle situation ? Quelles sensations ou pensées émergent ?

Antonin :
Je ressens une tension dans ma poitrine, et beaucoup de pensées surgissent – des pensées subtiles comme « Je ne vaux pas la peine » ou « Ça ne marchera pas ». Il y a aussi un sentiment plus profond : si je réussis, quelqu’un d’autre perd, et je n’aime pas ça. Je ne veux pas réussir aux dépens de quelqu’un d’autre.

Gloria :
Donc, il semble que tu préfères presque que l’autre personne gagne, même si cela signifie que tu perds ?

Antonin :
Oui, en quelque sorte. Parfois, je suis d’accord pour gagner, mais je voudrais que cela reste équilibré, comme dans un jeu où tout le monde a autant de victoires que de défaites. Mais dans la vraie vie, il ne s’agit pas juste d’une seule personne avec qui je joue – c’est tout le monde. En ce moment, je postule à des emplois, et ça ne marche pas. D’un autre côté, j’essaie de créer une offre pour mes services, mais c’est flou, et j’ai du mal à communiquer sa valeur. C’est presque comme si je me vantais. En France, il y a cette idée qu’il faut être humble, et si tu dis à quel point tu es bon ou à quel point ton produit est génial, c’est mal vu. Je ressens une tension à ce sujet – comme si je ne pouvais pas partager ce dans quoi je suis bon ou en quoi mon travail peut aider les gens sans paraître arrogant.

Gloria :
C’est un point vraiment important. Et si certaines de tes pensées te viennent en français, c’est très bien – on peut les traduire. Beaucoup des personnes que je coache viennent de cultures et de langues différentes. Donc, d’après ce que j’entends, il y a plusieurs niveaux : être clair sur ta valeur, la reconnaître pleinement, et dépasser la croyance que cela pourrait avoir un impact négatif sur les autres. C’est bien cela ?

Antonin :
Oui, exactement. C’est la partie la plus difficile. Par exemple, actuellement, je propose des séances d’AcroYoga axées sur la création de liens profonds avec soi-même et les autres. Mais je sais que si des gens viennent me voir, ils n’iront pas voir d’autres formateurs. J’ai l’impression que je viens rajouter à la concurrence sur le marché et que je me mets en opposition avec eux.

Gloria :
Donc, la concurrence devient un déclencheur pour toi. Quand tu perçois cela comme une compétition, cela te donne l’impression que te mettre en avant et assumer ta valeur impacte négativement les autres ?

Antonin :
Oui, exactement. Quand je ressens la concurrence, je me retire. Cela ne me motive pas du tout. Au lieu d’avancer, je me replie.

Gloria :
D’accord. Allons-y étape par étape. D’abord, clarifions ta valeur. Ensuite, nous passerons à l’assumer pleinement et à aborder les sentiments liés à la concurrence. Commençons par ton offre. Peux-tu partager ce que tu sais déjà sur la valeur que tu apportes ?

Antonin :
Je pense que la principale valeur que j’apporte est d’aider les gens à se connecter à une dimension plus subtile de la réalité – à la fois en eux-mêmes et dans leurs relations. C’est une question d’écoute profonde de soi et des autres, de favoriser des relations coopératives et consensuelles, et de répondre aux besoins de chacun de manière non compétitive. Pour certaines personnes, ce travail leur ouvre la possibilité de la vulnérabilité et de la sécurité dans les relations, surtout si elles se sentent fermées ou coincées dans un monde de concurrence et d’obscurité. Mes séances créent un espace où les gens peuvent expérimenter une nouvelle façon d’être – avec eux-mêmes et les autres.

Gloria :
C’est magnifiquement exprimé. Et quels retours reçois-tu généralement des gens après une séance ? Comment se sentent-ils ?

Antonin :
Ils disent souvent qu’ils se sentent apaisés, connectés à eux-mêmes et aux autres, et calmes. Dans les jours qui suivent, ils se sentent parfois plus capables de s’écouter et d’agir en conséquence. Par exemple, quelqu’un pourrait se sentir plus confiant pour dire « non » au travail à des choses qu’il ne veut pas faire, grâce à la clarté qu’il a obtenue pendant notre séance.

Gloria :
C’est puissant. Revenons au début du parcours client. Avant qu’ils ne s’engagent avec toi, quels problèmes ou désirs les amènent généralement à tes séances ? Qu’est-ce qui les pousse à essayer l’AcroYoga avec toi ?

Antonin :
Pour l’instant, c’est surtout par curiosité. Ils me connaissent un peu, et ils trouvent quelque chose d’intéressant dans ce que je propose, mais je pense qu’ils ne comprennent pas pleinement la valeur avant de l’avoir expérimentée. Même quand j’explique que cela vise à créer des relations plus profondes et à s’écouter, ils ne comprennent pas vraiment ce que cela signifie tant qu’ils ne l’ont pas vécu.

Gloria :
C’est tout à fait normal. Pour des clients qui n’ont jamais vécu quelque chose de similaire, il peut être difficile d’imaginer son impact. Laisse-moi reformuler la question : imagine un client qui ne te connaît pas personnellement. Quels types de problèmes ou défis pourrait-il avoir, et que tes séances pourraient résoudre ?

Antonin :
Je pense que cela pourrait concerner des personnes qui ne se sont jamais senties en sécurité dans leurs relations ou qui ont du mal à se connecter profondément avec les autres. Mes séances pourraient les aider à explorer ce qu’est être en relation dans un environnement sûr et sans jugement.

Gloria :
C’est une excellente observation. Il semble que tu offres un espace où les gens peuvent expérimenter des relations d’une manière qui soit sûre et nourrissante – quelque chose qu’ils n’ont peut-être jamais connu auparavant. Cela résonne-t-il avec toi ?

Antonin :
Oui, tout à fait. C’est une bonne manière de le décrire. J’aime cette perspective.

Gloria :
Parfait. Construisons là-dessus. Tu as mentionné plus tôt que les gens quittent tes séances en se sentant plus confiants et apaisés. En te concentrant sur les problèmes spécifiques auxquels ils font face avant de venir – comme se sentir en insécurité ou déconnecté dans leurs relations – tu peux mieux communiquer la valeur de ton travail. Les gens ne comprendront peut-être pas immédiatement des phrases comme « connexion profonde » ou « écoute de soi », mais ils s’identifieront à des résultats concrets, comme se sentir plus en sécurité et confiant dans leurs relations.

Gloria :
Quand les clients voient comment ton travail répond à leurs défis spécifiques, ils commencent à comprendre la valeur que tu apportes. Ce n’est pas seulement ce qui se passe pendant la séance, mais comment cela transforme leur vie après. Passons à l’étape suivante : assumer ta valeur. Comment te sens-tu à l’idée de déclarer que tu offres ces bénéfices à tes clients ?

Antonin :
C’est un mélange. D’un côté, je ressens de la joie et de l’excitation – c’est agréable de reconnaître la valeur que j’apporte. Mais de l’autre, quelque chose me retient. Une voix dans ma tête me dit : « Il y a des gens qui font ça mieux que toi. » Cette pensée me fait me replier un peu sur moi-même.

Gloria :
Merci de partager cela si ouvertement. Je veux reconnaître la joie que tu ressens – c’est merveilleux que tu te connectes à l’impact positif de ton travail. En même temps, explorons cette sensation de repli que tu décris. Selon toi, de quoi les gens ont-ils le plus besoin dans tes services ?

Antonin :
Je pense que les gens ont besoin d’un espace où ils peuvent être pleinement eux-mêmes, se connecter profondément à eux-mêmes et aux autres, et se sentir soutenus dans un environnement compatissant et sans jugement. Ils ont besoin de patience, de gentillesse et d’acceptation pour là où ils en sont, ainsi que d’un encouragement à grandir à leur propre rythme.

Gloria :
Et te sens-tu capable de fournir cela ?

Antonin :
Oui, je le peux.

Gloria :
Moi aussi, j’en suis convaincue. Tout ce que tu as décrit montre à quel point tu comprends et prends soin des besoins de tes clients. Il est facile de se comparer aux autres et de penser : « Ils sont meilleurs que moi. » Mais la vraie question n’est pas d’être « meilleur ». C’est de savoir si tu peux répondre aux besoins de tes clients. Perçois-tu ce changement de perspective ?

Antonin :
Oui, j’aime cette idée. Ce n’est pas centré sur moi – c’est centré sur répondre aux besoins de mes clients. Cela me semble bien plus libérateur.

Gloria :
Exactement. Notre rôle en tant qu’entrepreneurs est de nous concentrer sur ce que nous pouvons offrir et comment cela sert les autres. Si nous nous attardons sur nos défauts ou nous comparons aux autres, nous nous empêchons d’être là pour ceux qui ont besoin de nous. Mais quand nous nous concentrons sur ce que nous apportons, nous pouvons avancer avec confiance.

Antonin :
C’est vraiment utile. Merci.

Gloria :
Passons au dernier point : la concurrence. Plus tôt, tu as mentionné ressentir de la tristesse à l’idée de réussir, car cela te donne l’impression que c’est au détriment des autres. Comment te sens-tu à ce sujet maintenant ?

Antonin :
Je ressens encore un peu de tristesse. Il reste cette croyance que si je réussis, quelqu’un d’autre en pâtira. Cela me rappelle quand j’étais enfant, à partager de la nourriture avec mes frères et sœurs. Si je prenais plus, ils en avaient moins. Ce sentiment de rareté m’est resté.

Gloria :
Cela fait sens, et c’est une expérience très commune. En grandissant, on nous apprend souvent que les ressources sont limitées – que ce soit la nourriture, l’attention ou les opportunités. Mais reformulons cela. Imagine que ta réussite ne prive pas les autres. Au contraire, elle crée plus d’opportunités pour tout le monde. Par exemple, ton travail ne puise pas dans une ressource finie – il ajoute quelque chose de nouveau au monde. Qu’en penses-tu ?

Antonin :
Cela me semble beaucoup mieux. En pensant comme ça, je me rends compte que mon travail n’enlève rien aux autres. Si quelque chose, il ajoute du positif au monde.

Gloria :
Exactement. Ton travail contribue à créer un monde meilleur et plus connecté. Et en réussissant, tu peux même inspirer ou soutenir d’autres personnes à faire de même. Ce n’est pas une question de rareté – c’est une question d’abondance. Est-ce que cela change quelque chose pour toi ?

Antonin :
Oui, ça change beaucoup. Je me sens plus léger. C’est comme si je pouvais laisser tomber l’idée que ma réussite nuit aux autres et me concentrer sur la manière dont elle peut leur bénéficier à la place.

Gloria :
C’est une belle prise de conscience. Et en adoptant cet état d’esprit, souviens-toi que ta réussite ne sert pas seulement tes clients, mais montre aussi l’exemple à d’autres qui peuvent être en difficulté. Tu leur montres qu’il est possible de grandir, de prospérer, et de contribuer positivement au monde.

Antonin :
Merci. Cela m’a été très utile. Je me sens beaucoup plus clair sur ma valeur et l’impact que je peux avoir.
Gloria :
Je suis ravie de l’entendre. Tu as accompli un excellent travail aujourd’hui. Continue à te connecter à la raison profonde derrière ce que tu fais, et laisse cela te guider. Et souviens-toi : tes clients ont exactement besoin de ce que tu offres.

RÉFLEXIONS SUR LA SÉANCE DE COACHING

As-tu apprécié cet épisode ? T’es-tu reconnu dans les défis qu’Antonin rencontre ? Tu n’es pas seul – c’est un travail fondamental que nous devons accomplir au début de notre activité. Et, comme je l’ai dit dans l’introduction de cet épisode, il faut toujours le revisiter. Si j’étais toi et que tu te sens prêt à le faire par toi-même, tu peux suivre les trois étapes que j’ai exposées avec Antonin : clarifier ta valeur, l’assumer, et aborder la concurrence.

S’il y a une question clé à se poser, c’est celle-ci : « Quel problème mes clients rencontrent-ils, et comment puis-je communiquer efficacement à ce sujet ? » Souvent, en tant qu’entrepreneurs, nous finissons par parler de la méthodologie que nous utilisons ou en employant des termes qui ne résonnent pas vraiment avec nos clients. Je suis passée par là – il m’arrive encore de tomber dans ce piège. Donc, il ne s’agit pas de réussir une fois et de déclarer : « Maintenant, j’ai tout maîtrisé. » Même si tu deviens très compétent, c’est toujours un travail en cours. Sois indulgent envers toi-même pendant ce processus.
Je voulais aussi ajouter quelque chose que je n’ai pas mentionné dans l’épisode, car cela reflète davantage ma perspective personnelle, et je voulais laisser de l’espace pour la transformation d’Antonin concernant la concurrence.
Après de nombreuses années à diriger ma propre entreprise, j’ai atteint un stade où je ne ressens pas que je suis en concurrence avec qui que ce soit. Tu pourrais dire : « Mais Gloria, il y a d’autres coachs qui partagent les mêmes clients que toi, qui offrent des produits et services similaires. » Oui, c’est vrai. Certaines personnes choisiront d’autres coachs plutôt que moi – ou l’inverse. Mais je n’ai pas l’impression de rivaliser avec eux. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a qu’une seule Gloria, tout comme il n’y a qu’un seul toi. Chacun de nous est unique.

Comment changer de perspectives sur la concurrence ?

Comme tu l’as peut-être déjà remarqué, j’ai commencé à donner la réponse : c’est en connaissant ta singularité. Ma connaissance de moi-même s’est approfondie et a grandi au fil des ans. J’ai utilisé des outils spécifiques pour comprendre mes forces, ce que j’aime, et ce que les gens veulent et ont besoin dans leur parcours de transformation personnelle (qui est mon domaine). Ton domaine peut être différent.

Je suis profondément ancrée dans la connaissance de mes forces, ainsi que de ce dans quoi je ne suis pas bonne. Je suis très claire avec mes clients – il y a des choses pour lesquelles je leur dirai de ne pas travailler avec moi, parce que ce n’est ni dans leur intérêt, ni dans le mien. Par exemple, certaines choses ne m’enthousiasment pas ou ne correspondent pas à mes compétences.
Comme tu le sais, si tu suis ce podcast, ma passion réside dans le travail intérieur. Le podcast s’appelle The Inner Space pour une raison ! Pour moi, le travail intérieur est ma zone de joie et de talent. Il s’agit de te rencontrer toi-même à un niveau profond, de te connecter à tes émotions, de changer ton état d’esprit, et depuis cet espace aligné, de passer à l’action. Le travail intérieur n’efface pas les peurs ou les doutes, mais il permet d’avancer avec plus de clarté.

Il existe, bien sûr, d’autres approches du coaching – des approches plus classiques ou basées uniquement sur la réalité extérieure. J’aime intégrer un travail énergétique et des perspectives spirituelles, tandis que certains coachs adoptent une approche purement matérialiste, se concentrant strictement sur l’ici et maintenant. Et c’est parfait aussi, car différentes personnes se connectent à différentes méthodes.

Il y a quelqu’un pour tout le monde. Quand je dis que je ne suis pas en concurrence, c’est parce que tu as probablement fait l’expérience de travailler avec différentes personnes et constaté que certaines résonnent profondément avec toi. J’espère que c’est le cas avec moi, alors que tu écoutes ce podcast. Tu pourrais entendre des conseils similaires ailleurs, mais la manière dont ils sont présentés ici te parle différemment. C’est parce que chacun de nous apporte une énergie spécifique, qui active quelque chose d’unique chez les autres.

Comme Antonin le fait pour ses clients, toi aussi tu le fais pour les tiens. Fais confiance au fait que tu es exactement la bonne personne pour certaines personnes. Au début de ma carrière de coach, je voulais aider tout le monde – je me disais : « Ce travail est incroyable ! Tout le monde en a besoin ! » Mais avec le temps, j’ai réalisé que je ne peux pas permettre à tout le monde de se transformer, et c’est parfaitement acceptable. Au lieu de cela, je me concentre sur ceux qui se connectent vraiment à ce que je partage et qui sont prêts à faire ce genre de travail. C’est là que la magie opère.

Alors, comment éviter de se sentir en compétition ?

Commence par approfondir ta connaissance de toi-même. Cela renforcera ta confiance, ta capacité à te fier à toi-même et ta motivation à partager tes forces, approches et visions uniques. En faisant cela, tu attireras naturellement les bonnes personnes. Adapte cette idée à ton domaine, qu’il s’agisse du développement personnel ou d’un tout autre domaine – cela s’applique universellement.
Si tu as besoin d’aide dans ce parcours, je te recommande vivement de commencer par une lecture de Human Design. J’inclurai un lien si cela t’intéresse d’explorer cela davantage. Pour moi, Human Design est l’un des moyens les plus rapides de te connecter à la sagesse de ton corps et d’incarner davantage qui tu es. Cela permet d’identifier tes forces spécifiques et de lâcher les « il faut » qui ne te servent pas vraiment. C’est un outil magnifique.

Merci d’avoir rejoint The Inner Space. N’oublie pas de t’abonner, de laisser un commentaire ou de partager cet épisode avec quelqu’un qui pourrait avoir besoin de cet encouragement. Jusqu’à la prochaine fois, continue d’explorer ton espace intérieur – là où l’authenticité te libère !